A la découverte de Fatuiva: Omoa

Le relief accidenté de Fatuiva ne laisse que peu d’espace à l’implantation humaine et l’île ne compte que 2 vallées habitées : OMOA, le centre administratif, (environ 300 habitants) et HANAVAVE , environ 200.

Une piste de 15 kms relie les 2 villages , seulement distants de 5kms à vol d’oiseau, cependant la liaison entre les 2 vallées se fait la plupart du temps, en bateau.

L’île est ravitaillée par le passage de l’Aranui, environ 1 fois toutes les 3 semaines.

Omoa est le centre administratif de Fatuiva, c’est là que sont installés la poste, un service infirmier et un agent de l’Economie Rurale.

Sur la photo, on voit les murs de l’ancienne école, dans les années quatre-vingt dix, une énorme masse rocheuse est tombée dans l’eau, provoquant 2 vagues phénoménales, qui ont envahi la cour et se sont engouffrées dans les classes. Heureusement, les enseignantes ont gardé leur sang-froid et ont fait évacué les enfants, les dégats n’ont été que matériels, mais la peur a été … intense et l’histoire reste gravée dans les mémoires. Une autre école, située beaucoup plus à l’intérieur de la vallée a été reconstruite

moderne (pour le moment l’internet est encore en bas débit, mais l’ADSL ne devrait pas tarder à arriver ) et fonctionnelle, qui accueille entre 40 et 50 enfants, de la SP (section des Petits 3ans) au CM2 (11ans), dans 2 classes.

 

L’activité de l’île reste liée à l’artisanat traditionnel,

présent dans toute la vallée, tikis vieux ou récents, en bois ou en pierre la marque de la culture marquisienne est toujours bien visible

et on retrouve, comme sur chacune des Marquises, les traces du passé.

Mais la modernité est arrivée à Fatuiva, l’électricité est  produite par une turbine alimentée par la rivière, tout le monde a le téléphone et beaucoup le téléphone portable.     2 pensions accueillent les touristes et une assication accueille même un groupe international de surfeurs, car Fatuiva compte un spot de renommée mondiale ( mais nous ne savons pas où il est !!!).

Dans cet endroit où la tradition côtoie le modernisme, une toilette dans la rivière :          c’est le lieu  et c’est bien agréable !!!

A Omoa, nous aurons bien vu le quai, le soir, en arrivant  le matin en partant à Hanavave et en allant sur Tahuata, et ………c’est beau, avec son petit tiki Le bonitier ne peut pas accoster , pour ne pas être drossé contre le quai par les vagues qui peuvent être violentes, il faut donc le rejoindre avec un petit bateau et  y remonter … en pleine mer.

Mais c’est une autre histoire 

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