DE L’USAGE DE LA NATURE AUX MARQUISES

Vous vous souvenez ? L’an dernier, je vous avais présenté la recette du poé et en même temps je vous avais parlé de cet arbre dont on se sert des feuilles pour envelopper la préparation quand on la fait cuire .

 

De ce moment-là jusqu’à maintenant, mon oreille entendait que cet arbre s’appelait BURAU ( prononcer bouraou ) . Et ben non, on ne trouvait rien sur lui, car son vrai nom polynésien c’est PURAU (prononcer Pouraou) et là, on trouve plein d’informations le concernant.

 

 

 

Vous vous rappelez sa feuille ?  sa fleur est très étonnante

 

elle est  jaune quand elle éclot, et devient tout au long du jour, orangée au coeur souvent rouge. Mais… pôvre… cette fleur ne reste ouverte qu’une seule journée.

NB Pour ceux qui la connaissent, le Purau N’est PAS Caractère de Femme.

 

Cet arbre, cette plante a de nombreux usages, mais celui qui m’a le plus étonné c’est le costume de cette jeune fille est entièrement naturel : sa petite « jupe », appelée MORE  (prononcer moré) est faite avec des jeunes branches raméales de PURAU, travaillées de façon particulière ( et longue, les rameaux trempent longuement dans l’eau).

Vous voyez également les feuilles de croton qui constituent sa couronne de tête et sa ceinture.

Dans certaines occasions, rares, ( c’est la première fois que nous le voyions) les chevaux peuvent être  parés de more, ce qui donne à ce couple cheval-cavalier une majesté incomparable.

Dans la série des objets naturels que fabriquent les marquisiens, voilà les décorations de l’arbre de Noël ( oui je sais, Noël c’est fini, mais ça donne des idées et c’est tellement beau !!

voilà 2 étoiles en feuille d’auti (prononcer aouti) ( la cordyline) et « barbe de vieillard » (le coeur rouge est …une petite tomate 

 

 

 

 

une boule de Noël (pua hakanahau (prononcez poua hakanahaou si vous y arrivez  ) , elle est faite de fleurs de kaupe ( kaoupé) qui a une odeur prodigieuse … qui ne passe toujours pas par le net 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ou encore le porte bougie en coeur de bananier.

Ici, cet artisanat, cette façon de faire reste encore très présente et les femmes y passent beaucoup de temps … mais elles aiment ça .

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