Nos vacances de Noël nous ont menées d’Hiva Oa à Saõ Paulo via Santiago du Chili
c’est l’occasion de vous parler de l’Ile de Pâques.
L’Île de Pâques, Isla de Pascua, en espagnol, puisque c’est une île chilienne depuis 1888, RAPA NUI ou Te Pito Te Henua (Nombril de la Terre) a été découverte par Jakob Roggeveen, le 5 avril 1722 (Dimanche de Pâques). (1)
Elle est située à 2070 kms du Chili vers l’Est et à 2120 kms de Tahiti à l’Ouest.
A partir du XVI- XVIIème siècle, les 12 clans de l’île sont rivaux, ils érigent des géants de pierre
toujours plus grands et renversent secrètement ceux des autres, la nuit. Ils épuisent leur bout de terrain et abattent leurs derniers arbres, sciant la branche sur laquelle ils sont assis.
C’est le début de la fin : ils meurent de la variole, importée du continent ou deviennent esclaves dans leur propre pays, serfs des métayers qui font de leur île une immense bergerie.Des dizaines de milliers d’habitants, 111 survivent.
Aujourd’hui, aucun arbre ne pousse plus dans ce pays aride, qui naquit de 70 volcans. En revanche, la piste d’atterrissage
(qui fait toute la largeur de l’île) est tellement imposante qu’une navette spatiale pourrait s’y poser en urgence. (2)
L’île compte aujourd’hui environ 3 791 habitants. Cette augmentation repose aussi sur l’immigration chilienne. Depuis le premier vol commercial depuis Santiago en 1967,
le tourisme s’est rapidement développé. Il n’y a plus qu’un seul vol par semaine, le mercredi, entre Santiago et Papeete avec une escale d’une heure environ sur l’île et un vol quotidien entre Santiago et l’île de Pâques.
Avec 70 000 visiteurs par an en 2010 (50 000 en 2006, 65 000 en 2009), le tourisme est devenu la ressource principale de l’île.(3)
L’ancien et le moderne se côtoient.
(1) http://onapprendtouslesjours.blogspot.com/2009/03/ile-de-paques.html
(2) L’Atlas des Îles abandonnées, Judith Schalansky, Arthaud.
(3) Wikipedia.