DE RETOUR DU BRESIL (I) La Polynésie vue du ciel

En partant au Brésil (18h15 de vol avec plus ou moins d’attente dans les aéroports !!!) nous avons eu le temps de prendre quelques (!!!) photos, dont celle de chez nous :


Voici l’aéroport d’Hiva Oa et que l’on arrive ou que l’on parte, on y est toujours accueilli

avec un collier de fleurs (que je ne peux pas vous faire sentir, hélas !!!)

L’ATR 72 (modèle à hélices ) est fin prêt à décoller, ses 50 passagers (environ) peuvent embarquer  pour 2h45 au dessus de la mer avant de rejoindre l’aéroport international de Faaa, sur l’île de Tahiti.

À Atuona, la piste d’envol est longue de 1600m (pour comparaison : Faaa: 3420 m, Orly : entre 2400m et 3600m),  on décolle donc très vite

pour se retrouver au dessus de la mer.

Au bout d’1 heure et demi, à peu près mi-voyage, on commence à survoler les atolls des Tuamotu.

Presque toutes les îles des Tuamotu sont formées d‘un étroit banc de sable (partiellement émergé) recouvrant une double barrière de corail formée sur l’atoll d’un ancien volcan, dont le cratère central s’est effondré mais dont les pentes internes et externes ont vu naître les récifs coraliens. Ces anciens volcans se sont formés au-dessus des nombreux points chauds qui bordent les fractures tout autour de la profonde mais fine plaque tectonique du Pacifique Sud.

Le banc de sable peut s’avérer très étroit (parfois 300m de large) et le lagon intérieur peut être très important, ainsi l’atoll de Rangiroa (2ème plus grand atoll au monde) a une superficie de 79 km² et un lagon de … 1 446 km² !!!

Souvent des passes maritimes se sont formées avec le lagon central, où peuvent subsister encore des bancs de sable ou îlots secondaires. Ces passes font souvent l’objet de puissants courants de marée (essentiels à la vie du lagon, d‘une part pour les oxygéner, et d’autre part pour le fragile massif corallien intérieur, très sensible aux variations d’acidité des eaux) qui ne renouvellent cependant que partiellement les eaux (souvent profondes et acides) de l’ancienne cheminée volcanique au centre des plus grands lagons.

Le maigre sol des îles de corail ne favorise pas la diversité végétale et ne permet généralement qu’une agriculture de subsistance. Les cocotiers, à partir desquels on extrait le coprah, ont une grande importance économique pour ces îles. Sur certaines d’entre-elles on cultive aussi la vanille.

Les principales cultures sont l’igname, le taro et l’arbre à pain ainsi que d’autres fruits tropicaux. La feuille du pandanus est traditionnellement utilisée pour faire des chapeaux et couvrir les toits des habitations (mais elle est de plus en plus remplacée par la tôle ondulée). La faune est essentiellement composée d’oiseaux, d’insectes et de quelques reptiles. Il n’y a que 57 espèces d’oiseaux dont 10 sont endémiques et 13 sont menacées. En revanche les fonds marins sont d’une exceptionnelle richesse. Les lagons grouillent de vie; plus de 400 espèces de poissons peuplent ces lieux magiques. Cette variété a fait des Tuamotu une des plus belles destinations du monde pour la plongée sous-marine. Les eaux cristallines permettent d’y cultiver les célèbres perles noires, rares et uniques au monde.

 

Le climat est tropical sur l’ensemble des îles. La température moyenne est d’environ 26°C, elle est relativement constante tout au long de l’année. Il n’y a ni source, ni rivière, ni lac ; la seule façon d’avoir de l’eau douce est de recueillir l’eau de pluie. La moyenne des précipitations est d’environ 1 400 mm/an. Elles sont assez bien réparties dans l’année, les mois de septembre et octobre sont un peu plus pluvieux.

(source wikipedia)

Après ce long voyage au dessus de la mer, nous atterrissons sans encombre à Tahiti (en arrière plan, l’île de Moorea):

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8 réponses à DE RETOUR DU BRESIL (I) La Polynésie vue du ciel

  1. Kevin dit :

    Et vous avez pu voir/photographier chez vous depuis l’avion ??

  2. Hélène dit :

    Comment vous mangez les ignames, taros and co ? Quel goût cela ont ils ?
    De la part d’une pauvre ignare qui n’a jamais (ou peu) quitter le territoire français

    • Joëlle dit :

      alors nous on ne mange pas d’igname, parce que, aux Marquises, il n’y en a pas.Nous mangeons des taros et des fruits à pain dans les préparations marquisiennes. Le taro est une racine qu’il faut faire cuire longuement et les fruits à pains peuvent être mangés à l’eau avec une viande en ragoût, ou bien en frites, un peu comme des pommes de terre.

  3. MARTINE ANGELOTTI dit :

    Un plaisir de savourer les photos et les commentaires !

    Le taro, cette racine qu’il faut cuire longuement a-t-il un goût qui ressemblerait à un aliment connu par une lotoise ?

    • Joëlle dit :

      Non ça ne ressemble pas vraiment à aucun légume lotois, peut-être vaguement au navet, et plutôt, si tu connais à l’igname, on en fait pousser entre autres dans le Loiret (mais c’est une racine tropicale), c’est cette famille-là, et pour les antillais qui lisent (coucou à vous 😉 ), le taro c’est ………………… le chou de Chine ou dasheen (colosia esculenta) !!!!!

  4. Kevin dit :

    Et le séjour à Tahiti, pas de photos ? Moorea, les vagues, les plages … ?

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